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Ousmane Gaoual Diallo précise : « quand la CEDEAO dit qu’il faut garantir la sécurité des participants, moi je ne vois pas un acteur dont la sécurité est menacée »

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont émis dimanche l’idée de délocaliser le dialogue dans un autre pays de la sous-région pour le rendre plus inclusif. Le  porte-parole du gouvernement assure que les autorités de la transition ont accueilli la nouvelle avec beaucoup de sérénité. 

Ousmane Gaoual Diallo affirme que depuis son évènement au pouvoir, le président de la transition, Mamadi Doumbouya a privilégié l’inclusivité du dialogue.

‘’Nous faisons des concessions pour que la Guinée sorte de cette situation. Nous avons reçu très bien cette recommandation de la part de la CEDEAO. Le président de la transition a toujours prôné un dialogue inclusif. Au moment où certains demandaient à ce que le dialogue puisse se tenir entre les partis les plus représentatifs, le CNRD a toujours voulu que le dialogue soit inclusif et que personne ne soit exclue de la table ronde’’, indique le porte-voix du gouvernement.

Il apprend à la CEDEAO que ‘’le dialogue en cours n’est pas fermé. La Guinée est un pays qui apprend à régler ses problèmes par le dialogue. Le dialogue, c’est un apprentissage pour un pays comme le nôtre. Donc qu’il y ait des petites choses à régler, c’est tout à fait normal. Chacun de nous doit écouter l’autre et accepter nos divergences pour que le pays avance. Nous allons tenir compte de tous les facteurs de blocage qui sont soulevés et nous pencher là-dessus afin que nous apportions des réponses’’.

Ousmane Gaoual Diallo rassure que ‘’nous faisons en sorte de ramener la confiance et la sérénité. Nous essayons dans le calme d’apporter des réponses à des questions qui sont soulevées. Car il y a un manque de confiance que nous essayons de changer’’.

Il fait remarquer dans « On refait le monde » que ‘’quand la CEDEAO dit qu’il faut garantir la sécurité des participants, moi je ne vois pas un acteur dont la sécurité est menacée. Les personnalités qui sont absentes du pays ne sont invitées au dialogue. Ce sont des institutions et organisations de la société civile qui sont invitées, pas des individus. Le dialogue guinéen n’est pas un dialogue entre des personnes. C’est un dialogue entre des institutions, entre des structures’’.

Libreopinionguinee avec VisionGuinee

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