Les recherches, entamées lundi soir, ont duré «quinze heures» et couvert près de 3.000 kilomètres carrés, selon la police.

Elles ont dû être interrompues mardi au coucher du soleil, reportant de plusieurs précieuses heures les chances de détecter tout signe de vie. Sous la direction des garde-côtes de Guernesey, avec des moyens britanniques et français, ces recherches devaient reprendre mercredi dès l’aube pour tenter de localiser d’éventuels débris.

PEU D’ESPOIR

S’il est tombé, «l’avion se serait brisé, auquel cas il n’y a pas d’espoir», indiquait mardi soir à l’AFP John Fitzgerald, directeur général de l’agence de secours maritimes Channel Islands Airsearch. De plus, «la température de l’eau est si froide en ce moment que s’ils (les passagers, ndlr) se trouvaient dans l’eau, le froid les aurait maintenant gravement affectés».

«Les heures passent et je ne sais rien, cela me fait penser au pire» : le désespoir du père du joueur, Horacio, en larmes au moment de s’adresser à la presse depuis l’Argentine mardi soir, en disait long sur les chances de survie de son fils.

Cnews