Parlant de la présence des gendarmes et des policiers dans la marche funèbre du FNDC, au cours de laquelle 3 jeunes ont perdu la vie, Général Baffoe, directeur national de la police fait comprendre que c’était pour sécuriser les PA dans les zones. Selon lui, les organisateurs de la marche n’ont pas rempli les conditions requises pour l’intervention des forces de l’ordre.

« Vous devez savoir d’abord, pour que nous soyons engagés pour faire un cortège funèbre, il y’a des préalables. Les organisateurs de cortège funèbre devraient faire une demande ou informer l’autorité civile qui vient nous adresser des demandes de concours à nous les policiers. Pas eu de demande. Subitement les gens se sont mis dans la rue. Donc nous n’avons pas reçu d’ordre d’encadrer un cortège d’un point A à un point B. Nous savions obligatoirement que les corps devaient être enterrés au cimetière de Bambeto et la prière dans la mosquée de Bambeto. Or on a des PA à la périphérie. Il fallait protéger les PA parce que les militaires sont désarmés, ils doivent rentrés à l’intérieur des choses. Donc ce sont les unités de maintien d’ordre qu’on a chargé de protéger les PA. C’est ce qui a fait que vous avez vu la présence des policiers et des gendarmes au rond-point de Bambeto. Pourquoi protéger le carrefour peut irriter les victimes ? Est-ce qu’ils ont la preuve que c’est nous. Qui sait qui a tué ces gens-là ? Et En plus notre présence c’est pour leur sécurité, pour éviter que ce qui est arrivé n’arrive pas. Est-ce qu’on a le droit d’agresser les policiers à ce niveau ? », a expliqué Général Baffoe Camara directeur national de la police.

À en croire le directeur national de la police, les trois cas de morts ne sont pas survenus dans le ressort de son personnel, notamment de l’hôpital Sino-guinéen jusqu’à Bambeto. Mais, ajoute-il: « vous en voudrez toujours, même si quelqu’un est mort à Yomou là-bas. Parce que c’est la sécurité qui est sensée protéger tous les citoyens guinéens » a réagit Baffoé avant d’ajouter : «  Nous en assumons et nous chercherons les auteurs coûte que coûte pour qu’ils comparaître devant la justice ».

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