Selon Bah Oury, l’approche de solution a envisagé pour une sortie de crise en Guinée, se résume en trois (3) points : « Première,  une simple déclaration du président de la république déclarant que ce projet de nouvelle constitution est totalement abandonné. Ça élimine un gros problème qui en train de fatiguer tout le monde. Deuxièmement, par rapport à la question des élections, il faut un nouveau fichier électoral battu sur des bases beaucoup plus solides et crédibles. Pour cela, il faudra un peu plus de temps pour avoir ce nouveau fichier. Ce qui ne peut être fait que dans le cadre d’un accord permettant aussi bien aux acteurs politiques et de la société civile, les autorités guinéennes et les partenaires régionaux et internationaux de s’accorder sur une feuille de la route avec des garanties internationales pour permettre la mise en place d’un nouveau dispositif institutionnel pour le fichier électoral qui pourrait être étendu à un recensement plus exact de la population et l’adoption d’un agenda permettant de fixer à des dates précises les élections législatives et la présidentielle. Troisièmement, comme vous pouvez le deviner, cela ne peut pas se faire avec le même le gouvernement, ça ne peut pas se faire dans un contexte tel qu’il est à l’heure actuelle. Il nous faut une phase transitoire permettant d’en finir définitivement l’instabilité politique qui gangrène la Guinée » nous confie l’opposant au pouvoir d’Alpha Condé dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.

Justifiant sa position, le leader du l’UDD, souligne : « de manière claire, on ne peut pas comme on l’avait fait en 2006, 2007, 2008, en bousculant les choses et en bâclant des aspects essentiels pour ressortir encore plus affaiblit avec d’autres drames et d’autres tragédies devant. Il nous faut désormais utiliser cette opportunité pour en finir définitivement l’instabilité politique dans qui gangrène la Guinée. Une transition dans ce cadre est nécessaire parce qu’en 2020 dans le contexte actuel il n’est pas possible d’envisager de manière sereine une élection présidentielle ».

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