Coupe du monde 2022 : « On avait honte de dire qu’on partait au Qatar mais finalement on rentrera ravis »

Arrivés à Doha à reculons, les fans français ne tarissent plus d’éloges sur l’organisation de l’événement et sur l’ambiance qui règne dans la cité-Etat
Ils sont arrivés à Doha à reculons, et ils en repartiront de la même manière. Les supporteurs français qui se sont envolés pour la Coupe du monde du football au Qatar avec quelques doutes, voire de franches appréhensions, en raison des innombrables critiques dont l’émirat du Golfe faisait alors l’objet, ne tarissent plus d’éloges, aujourd’hui, sur l’organisation de l’événement et sur l’ambiance qui règne dans la cité-Etat.
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« On avait honte de dire autour de nous qu’on partait au Qatar, on a même pensé à annuler nos billets, raconte un groupe d’amis bretons. Mais finalement, on rentrera ravis. Dans tout ce qui se dit sur ce pays, il y a beaucoup de bêtises. » Ce jeudi 1er décembre, les trois couples originaires de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) déambulent autour du Palais des congrès de la capitale qatarie, dans le quartier d’affaires de West Bay, à l’affût de places pour le match Maroc-Canada du soir. L’endroit héberge la billetterie de la Fédération internationale (FIFA) et un marché de revente parallèle, où le ticket en catégorie 1 ne se monnaye pas à moins de 400 euros.
C’est sur un coup de tête, « après un dîner un peu arrosé », que les supporteurs de Bretagne, des quinquas travaillant dans la construction, le commerce de médicaments et la restauration, se sont décidés à assister au Mondial, leur premier. « Les consignes de l’agence de voyages nous ont un peu refroidis, témoigne Nathalie. On nous parlait d’un dress code très strict, rien de moulant et rien au-dessus du genou. Finalement, c’est beaucoup plus souple qu’on ne le pensait », ajoute cette cheffe cuistot, en short et débardeur noir.
Sécurité et déambulations au cordeau
La logistique millimétrée de la compétition, avec des gardes de sécurité tous les 30 mètres, des rames de métro toutes les minutes et une armada d’agents chargés de guider le moindre pas des travailleurs étrangers.
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