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Bah Oury: « En 2005, Cellou était Premier ministre, C’étaient les dernières élections communales organisées sous le régime du général Lansana Conté »

Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) était l’invité dimanche 14 janvier 2018 de l’émission ‘’Terrain Politique’’ de Sabari Fm. Bah Oury a abordé l’actualité sociopolitique et des élections locales prévues le 4 février 2018. Il prédit également la déconfiture de l’UFDG sous Cellou Dalein.

Que pensez-vous du discours du président Alpha Condé à Kankan et de l’organisation des fêtes tournantes dans les villes de Kindia, Labé, et Faranah ?

Le 13 janvier dernier, il a annoncé beaucoup de choses notamment l’amélioration de la desserte en électricité, le développement socioéconomique et les conditions de vie des Guinéens. N’y a-t-il pas des velléités d’un troisième mandat ?

Je pense que c’est bonne chose avec les infrastructures réalisées dans les villes bénéficiaires des activités de la fête tournante. Ce qu’un président actuel peut annoncer, son successeur pourra le réaliser. C’est dans cette optique de continuité de l’Etat et d‘une dynamique de projections du destin national, qu’il faut dans une certaine mesure, parler et mettre en adéquation, disons les engagements présidentiels avec ce qui va être fait. Il ne faudrait pas dire parce que M. Alpha Condé a dit aujourd’hui, qu’il y aura ça, que, nécessairement, au cours de son mandat à titre personnel, il faudrait que cela soit réalisé. C’est un acte pour permettre au futur de se construire en tenant compte des engagements.

Est-ce ce n’est pas une réponse par rapport aux différentes manifestations à Conakry?

Par rapport à cette question (la célébration en différée de la fête de l’indépendance), vous savez nous péchons, parce que nous n’arrivons pas à gérer le temps comme il le faut. On organise les festivités de la date de notre indépendance le 13 janvier alors que la date de l’indépendance, c’est le 2 octobre. Là on a raté le temps parce qu’on ne l’utilise pas comme il le faut.

Vous ne pensez pas à des calculs politiques pour coïncider aux élections locales ?

Je ne pense pas. Même le président était très courroucé à un moment donné de constater qu’il ne pouvait pas inaugurer de la manière la plus complète les infrastructures à bonne date. Là, c’est une question fondamentale. Il ne faudrait pas que les gens pensent que c’est une question superficielle. La Guinée a du crédit que nous ne parvenons pas à utiliser dans le temps imparti et qui est retourné après aux bailleurs. Pourquoi ? Parce que les administrations qui doivent faire, le travail ne le font pas à date. Ce qu’on doit faire pour une semaine, il faut en Guinée six mois. Une signature qui devrait être faite dans les 48 heures, si vous ne faites pas attention, il n’y a pas un suivi de manière directe et hiérarchique forte, vous fera six mois. Et qui perd ? C’est la Guinée qui perd. (…) Qu’on ne soit pas capables d’avoir une capacité d’absorption efficace pour utiliser cet argent dans le temps imparti, il va de soi que nous perdons.

De l’avis de bon nombre d’observateurs, la plupart des décisions prises par le président de la République sont politiques. En annonçant que les festivités sont prévues pour 2020 à Labé, est-ce que ce n’est pas une façon de grignoter l’électorat de son principal adversaire ?

Moi, je pense qu’il a tiré les leçons des projets qui n’arrivent pas à être faits à date. (…) Moi je pense que c’est une bonne chose, c’est réaliste. Il faut se garder de voir derrière la décision du premier magistrat du pays de l’interpréter de manière politique.

Sauf que c’est ce qu’il fait comprendre aux Guinéens ?

Non ! Mais Labé fait partie du territoire guinéen.

Il vous souviendra qu’à Mamou en 2015, les infrastructures ont été inaugurées alors qu’elles n’étaient pas finies

C’est dommage qu’il en soit ainsi. Mais l’essentiel que les investissements qui accompagnent les fêtes tournantes puissent se réaliser dans de bonnes conditions que ce soit pour Kindia, que ce soit pour Labé, de ce point de vue, c’est tant mieux. Il manquera Faranah.

Les élections communales sont prévues le 4 février prochain. Vous soutenez un mouvement le « Renouveau ». Qu’est-ce qui vous a poussé à créer et soutenir ce mouvement ? Est-ce une sorte de renaissance sur la scène politique de M. Bah Oury?

Non ! Ce n’est pas une renaissance de M. Bah Oury sur la scène politique. C’est plutôt une continuité. Parce que depuis 2 ans, depuis que je suis rentré, mon discours, ma démarche, c’est de demander et lancer un appel à tous les jeunes de ce pays, quels que soient les bords politiques auxquels ils appartiennent, de s’impliquer et d’aller à la conquête du pouvoir local parce que je considère que la construction de l’Etat, sur des bases plus solides, plus vertueuses, ce qui va dans le sens de la satisfaction des intérêts des populations, passe nécessairement par la mise en place d’équipes au niveau des communes et qui font le travail dans le sens du code de collectivités. Il faut que les Guinéens se rendent compte qu’ils sont possesseurs d’une partie de leur souveraineté et que la commune est là pour gérer les besoins de proximité.

L’école dans les quartiers, les centres de santé, les routes secondaires, la sécurité, les activités culturelles et sportives, l’occupation des enfants à travers des loisirs, l’organisation des festivités culturelles pour que les populations se retrouvent et vivent ensemble, que les jeunes se rendent compte qu’ils appartiennent à la même communauté urbaine, ou au-delà à une communauté nationale.

Tout cela, à travers la commune. Si la commune n’existe pas et est gérée comme ce que nous avons vu un peu partout depuis un certain nombre d’années, il va de soi que nous ne pourrons pas lutter efficacement contre la pauvreté. Regardez nos jeunes qui ne trouvent aucun espace, aucune possibilité d’avoir de l’activité sur le terrain. Ils pensent tous à aller à l’étranger. Comment combattre cela, il faut qu’il y ait des activités dans les communes.

La commune est un acteur économique majeur qui peut amener des investisseurs dans son territoire et qui lui permet de créer de l’emploi ou d’impulser la création d’emplois. Les taxes et autres permettent à tout le monde à travers une répartition équitable des revenus.

Dans combien de communes, avez-vous postulez ?

De manière officielle, nous avons le Renouveau pour Ratoma avec Bailo Badiar et Aminata Ibrahima Kaba, le renouveau de Matoto avec Gové Soumaré et son équipe, le renouveau de Dubréka avec Mamadou Dian, Aguibou et les autres. A Pita, nous avons une liste commune avec l’UPR à Pita et à Sintaly. A l’intérieur du pays, il y a des listes indépendantes qui se réclament de la démarche de Bah Oury sans pour autant officialiser leur appartenance au Renouveau. Dans les listes de l’UFDG, il y a des têtes de listes qui sont très proches de la démarche de Bah Oury. Il y a d’autres listes de sympathie et de fraternité. Que ce soit dans Faranah et dans d’autres parties de la Guinée.

Quelles sont les têtes de listes de l’UFDG qui se réclament de la dynamique de Bah Oury ?

Vous savez, il y a certaines personnes qui trônent aujourd’hui à la direction de l’UFDG, si je dis des noms, vous savez ce qui les attend.

L’un de vos proches a été récemment présenté à l’assemblée générale de l’UFDG. Il s’agit de Baba Alimou Barry qui a retrouvé le camp de Cellou Dalein. Est-ce réellement un changement de camp ou un espionnage ?

Je ne suis pas dans l’esprit de Baba Alimou. C’est lui qui sait pourquoi, il est allé là-bas.

Est-ce que vous êtes en contact pour le moment ?

Personnellement, depuis un certain, j’ai mis un bémol dans cette direction parce que je ne peux pas comprendre quelqu’un qui a été témoin de l’assassinat du journaliste Mohamed Koula qui est témoin principal dans cette affaire. Alors que le verdict n’était pas connu puisse aller dans le camp adverse parce qu’ils lui ont des approchements. Au point de vue juridique, c’est ce qu’on appelle une subordination de témoins.

Dans un Etat de droit, tout cela, les aurait amenés à être inquiétés par la justice. Ça c’est le premier élément. Le deuxième élément, ça c’est du point de vue moral. Quelqu’un qui a cherché à te faire emprisonner, à te dénoncer. Vous savez au lendemain du 5 février 2016, le camp de Cellou disait qu’il faut arrêter Baba Alimou avec plus de 25 autres leaders des jeunes de l’axe. Et qu’aujourd’hui, il se met sous les aisselles de ceux qui voulaient l’emprisonner et lui créer des problèmes. (…) Moi j’ai fait ce que je peux faire pour un certain nombre de personnes et aujourd’hui, lorsqu’on se voit face à face, au-delà même de Baba Alimou, il y a des députés, des gens qui trônent un peu partout dans ce pays même au niveau de l’UFDG, ce sont eux qui vont baisser la tête. Ce n’est pas Bah Oury.

Est-ce que vous êtes déçu de Baba Alimou ?

Non ! Je ne suis pas déçu de son attitude. J’ai eu à supporter depuis plus de 35 ans d’activités politiques, des attitudes de trahison, certains ont même attenté à ma vie. Donc, j’ai la carapace suffisamment solide pour résister. Dieu fait qu’aujourd’hui je suis plus débout que je ne l’étais hier, si on ne vous attaque pas c’est parce que vous ne représentez pas grand-chose. (…) Je dis et je répète que nous gagnerons. La démarche que nous suivons n’est pas une démarche personnelle de Bah Oury. Elle s’inscrit dans l’intérêt majeur de l’ensemble des populations guinéennes. Et de ce point de vue, je suis suffisamment solide et convaincu que nous gagnerons.

Nous avons lu dans la presse. Vous avez déclaré que « bientôt je serai le président de l’UFDG ». Quelles sont vos motivations ?

C’est une nécessité. Après les communales, vous verrez. Le camp adverse est complètement en déconfiture. Il y a des conflits partout parce que ce ne sont pas les intérêts liés à l’intérêt national et général qui les motivent.

Sur le terrain, ce n’est pas ça que l’on voit. Apparemment, ils sont soudés derrière Elhadj Cellou Dalein Diallo

C’est l’apparence. Mais toute apparence est trompeuse. Nous, nous savons parce que nous sommes suffisamment bien informés.

Il y a quand même un bémol. Il y a Mohamed Lamine Kéita qui vous a adressé une lettre que nous avons lue sur un site de la place. Il reconnaît la justesse de votre combat.

Il a raison parce que ce que nous défendons, c’est la vérité, c’est l’intérêt de ce pays. On peut ne pas aimer Bah Oury, c’est tout à fait normal. On peut aimer quelqu’un d’autre mais la vérité est une nécessité absolue. Et de ce point de vue, que les jeunes aient confiance en l’avenir, qu’ils refusent d’être des mercenaires ou servir des gens qui leur donnent de l’argent. Avec ça, ils ne seront qu’utiliser. L’équipe des auditeurs de l’autre camp (camp de CDD, ndlr), ils étaient en grève ou sont toujours en grève. Parce qu’ils se sont rendus compte que qu’ils ne sont qu’utilisés, instrumentalisés. La section motards est divisée. Les jeunes qui sont dans le camp de Cellou se rendent compte qu’ils ne peuvent avoir aucun espoir. Avec Cellou, c’est toujours des gérontocrates qui étouffent les talents, une volonté d’aller de l’avant. Vous pensez que cela va continuer, ça va mourir de sa belle mort. Le processus est enclenché parce que de notre côté, nous, nous avons préparé l’avenir. Et l’avenir est en marche à travers des candidatures jeunes, des candidatures solides, des candidatures qui ont leur propre légitimité sur le terrain qui vont au-delà de cette question l’UFDG-RPG ou autre de ce que la Guinée sera demain.

Vous avez évoqué beaucoup de disfonctionnements dans certains mouvements soutenant Dalein. Est-ce que le camp Bah Oury n’est pas derrière ça ? Ne craignez-vous pas qu’on utilise l’argent pour soudoyer les jeunes pendant ces élections locales ?

En 2005, Cellou était Premier ministre. C’étaient les dernières élections communales organisées sous le régime du général Lansana Conté. Il a fallu avant que nous acceptions en tant que force de l’opposition y compris à l’époque le rpg, l’Ufr, l’UFDG et l’UPG de Jean Marie Doré de participer à ces élections, des garanties et des négociations. Ils ont garanti que les élections allaient être transparentes. Quand ils ont eu ce qu’ils voulaient à la dernière minute, ils ont changé d’avis. Ils ont bourré les urnes. Les élections communales de 2005 étaient les dernières élections susceptibles de relancer la dynamique politique dans ce pays sur d’autres bases. Mais comme ils ont déçu alors que les gens n’avaient ni participé au référendum de 2000 ni à l’élection présidentielle de 2002 ni aux élections législatives de 2003, lorsqu’ils ont fait ça, les gens se sont dits avec ces gens-là, il n’y a aucun espoir. Qu’est-ce qui en est sorti ? Les mouvements sociaux qui ont pris une telle ampleur enfin de compte ont amené l’instabilité politique en Guinée.

Aujourd’hui, si ces gens-là pensent qu’ils peuvent utiliser la même méthode c’est-à-dire tricher, faire la fraude, la population guinéenne notamment les jeunes sont impatients. Ils ne peuvent plus tolérer que les choses d’hier se répètent aujourd’hui. Je leur dis ils n’ont qu’à faire très attention. Aller dans le sens de la fraude, ils risquent de tout perdre.

Est-ce vous êtes derrière les mouvements visant à déstabiliser l’UFDG ?

Vous savez dans un pays, je ne veux pas instrumentaliser l’entourage de Cellou. Ils vont se disloquer par eux-mêmes. Mais je crée avec mes amis et ceux qui croient en moi une démarche politique qui crée une dynamique et cette dernière a des effets un peu partout. (…) Les cartes politiques de ce pays ne sont plus les mêmes telles que certains veulent le faire croire à leurs jouailles qui sont en train de chanter et qu’ils ont la possibilité d’incarner un leadership national.

Quel constat avez-vous à Pita en terme de mobilisation lors de votre récent séjour ?

Je pense que certains avaient dit que Bah Oury n’oserait même pas aller à Pita. Le constat montre qu’ils ont totalement tort et je suis allé à Labé, il n’y a pas longtemps. Et j’irai partout à travers tout le pays. Ma démarche n’est pas une démarche de se montrer en spectacle, de drainer des foules derrière. Nous voulons une démarche qui permet de réconcilier les citoyens avec une politique effective où ils se rendront compte que la politique c’est pour eux et par eux avant tout et non pas suivre quelqu’un parce qu’il rêve d’être président de la République. Je m’inscris dans un projet qui met en avant mon pays. Je suis ulcéré, indigné de voir que mes compatriotes apparaissent toujours comme ceux qui sont des sans-papiers, des chercheurs d’asile. Je veux que la Guinée change.

Pour vous, quels ont été les points faibles de l’opposition républicaine ayant entrainé le départ des leaders comme les présidents de l’UFR, du PEDN, du porte-parole ?

La principale faiblesse, il y a des gens qui sont venus en politique pour dire simplement qu’ils veulent être comme une nomination. Ils ont été ministres par le hasard de l’histoire. Certains sont devenus Premiers ministres par le hasard de l’histoire. (…).

Comment faites-vous pour financer vos candidatures ?

On va lancer une campagne de mobilisation de fonds de manière effective parce qu’on l’avait annoncée il y a quelques mois. Mais avec ces turpitudes judiciaires, on s’est dit que cela risque de créer la confusion dans l’esprit des gens. On ne demandera pas beaucoup. On fait le système Obama. Mille francs, deux milles francs dans les compte orange money permet de soutenir plus les jeunes sans travail.

Le 8 janvier 2018, la justice a rendu le verdict concernant l’assassinat du journaliste, Mohamed Koula Diallo. Pourquoi êtes-vous amer vis-à-vis de ce verdict ?

Avant le verdict, nous avions constaté des disfonctionnements qui ne permettaient pas de pouvoir ressortir toute la vérité sur cet assassinat. Le dossier d’instruction est clair. C’est un magistrat réputé international qui l’a fait en l’occurrence, le juge Mamadi Diawara. Par rapport à l’assassinat Koula et à la tentative d’assassinat sur ma personne, il y avait trois personnes qui étaient directement impliquées : Amadou Sow, garde de corps de Cellou Dalein, inculpé comme étant l’auteur présumé du tir qui a tué Mohamed Koula. Il voulait tirer sur Bah Oury mais il a raté sa cible. Les deux autres : Algassimou Kéita pour complicité d’assassinat et tentative d’assassinat, c’est l’autre garde de corps de Cellou Dalein. Le troisième, c’est Souleymane Thiâguel Bah, le chargé de communication de Cellou Dalein, inculpé pour complicité d’assassinat et tentative d’assassinat.

Aujourd’hui, les deux premiers ont été acquittés par le juge Mangadouba Sow. Le 3e a été condamné à la peine maximale, réclusion criminelle à perpétuité et par contumace. Mais c’est disproportionné. C’est totalement disproportionné. Ça c’est par rapport à l’affaire directe. Mais, déjà, ce verdict met la responsabilité de Cellou Dalein directement en cause. La condamnation de Thiâguel est une condamnation implicite de Cellou Dalein. Moi, qu’est-ce que j’en tire par rapport à cela ? Ils avaient dit que c’était moi qui était venu à travers un communiqué qui a fait le tour du monde comme quoi j’étais armé et j’ai tiré sur le journaliste, je l’ai tué. Ce mensonge montre aujourd’hui, qu’ils ont menti. Et pourquoi ont-ils menti. C’était premièrement, parce qu’ils ont voulu tué Bah Oury ce jour-là. Ils l’ont raté. Immédiatement, ils ont changé pour ternir mon image, ma réputation, ma dignité, mon honneur. Mais grâce à Dieu, aujourd’hui, avec le temps, la vérité est en train d’essuyer les yeux de beaucoup de gens qui, à un moment donné, étaient en train de chanter Bah Oury a tué le journaliste. Avant le verdict, nous avons déposé une lettre pour récuser le juge. (…)

Nous avons fait appel du jugement dès le lendemain. Nous avons acté cela par un appel.

Croyez-vous toujours en la justice guinéenne ?

Lorsqu’on se bat pour la démocratie, on estime qu’il y a des insuffisances, des lacunes pour la démocratie et la bonne gouvernance. J’ai eu, malgré moi, un privilège ou une chance, de connaître et de voyager à travers cette procédure judiciaire. Ça m’a permis de comprendre beaucoup de choses, de savoir une réalité comme quoi si je n’étais pas impliqué dans ce processus, j’aurai été complètement au-dessus sans connaître comment cela fonctionne. Maintenant, j’ai compris. En tant que politique, ça m’a beaucoup enrichi.

Avez-vous l’impression que le dossier Koula a été beaucoup plus politique que judicaire ?

Le dossier n’était même pas politique. Le dossier, c’est l’argent, l’argent. J’ai compris beaucoup de choses de la manière scandaleuse se sont passées dans ce pays.

Propos transcrits par Amadou Kendessa Diallo

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