Ahmed Kourouma, un homme libre, libre de ses convictions portées par l’enthousiasme de la jeunesse, l’audace de la liberté et de la légalité ( Donkass)

A la voix captivante, comme il savait le faire dans ses accents ironiques et son humour caustique dans l’émission « Grandes Gueules » avant de s’éteindre à jamais. il a vécu avec un sentiment d’éternité. Ce fut à la fois sa force et sa faiblesse: le politique et le journaliste.

Tout au long, avec l’habitude et le temps, il aura été un homme qui a préféré l’impopularité que de s’être vu aimer à tout prix dans une société où tout le monde a raison et personne n’a tort.

Maintenant, chacun sait qu’il a vécu utile dans l’honneur et l’honnêteté si rares à notre époque et combien il sera pour toujours dans l’estime de ses compatriotes et la conscience de ses contradicteurs. Malgré tout, sensible au talent, à l’effort, au mérite, à la cause des enfants, à l’intelligence et aux symboles. Ahmed, a choisi de vivre si peu, plutôt que de vivre longtemps et inutilement dans l’indifférence générale. Oui, c’est le destin souvent des grands hommes.

Adieu, le bourgeois que la Guinée n’oubliera jamais, le chroniqueur que la presse se rappellera toujours et le patriote dont chacun gardera en souvenirs en repensant à sa vie et sa carrière.

En cet instant pénible d’impuissance face à un sort déjà scellé, je dresse mes condoléances à sa famille, ses amis et collaborateurs.

Donkass Traoré