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N’zérékoré : une tornade décoiffe 330 maisons à Kpagalaye, village du Premier ministre Goumou

Il s’agit du village de Premier ministre, Dr Bernard Goumou, dans le district de Kpagalaye, relevant de la sous-préfecture de Soulata dans la préfecture de N’zérékoré au sud du pays, où un vent violent est survenu mardi dernier de 16 heures à 18 heures.

Cette tornade a fait plusieurs  dégâts matériels importants et des blessés.

L’école primaire n’a pas été épargnée par ce vent violent et la cité des enseignants mais aussi des centaines d’habitations.

Ce qui n’est pas sans conséquence sur le déroulement des cours.

« On a fait le constat, c’est un vent qui a fait des dégâts importants ici. Les toîts ont été emportés, les logements des enseignants endommagés. Un élève a été également blessé par le vent parce que le vent a commencé quand nous étions en classe. C’est dans cette paniqe que tout le monde se cherchait et c’est comme ça qu’il a été blessé. Sa cuisse a été cassée. Nous avons aujourd’hui 9 groupes pédagogique contre 6 classes. On faisait les cours à mi-temps. Et avec cette situation, ça sera difficile de continuer sur la même lancée. Une équipe venait le matin, et les autres le soir. Et voilà qu’il nous reste plus qu’un  bâtiment de 3 salles. Pour un effectif de 446 élèves. Il sera impossible alors pour les élèves de suivre les cours », a expliqué le directeur de l’école primaire de Kpagalaye1, M. Haba

Fraîchement rentré à  N’zérékoré ce mardi matin, le Directeur National de l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires en mission a été informé de cette catastrophe.  Lanceï  Touré en compagnie des autorités locales s’est rendu sur les lieux pour le constat.

» C’est un vent violent, qui est survenu, ça fait la troisième fois et qui fait des dégâts énormes. Les toits emportés, les murs tombés par ci et par là. Le logement des enseignants, et vous voyez derrière moi 6 salles de classe qui sont totalement décoifées et les élèves qui sont là n’ont pas où étudier. Alors la première activité pour moi en tant qu’Agence Nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires, c’est de faire d’abord ce qu’on appelle l’état des lieux, c’est à dire l’évaluation rapide.

Et avec Monsieur le préfet et les collègues de la protection civile et les autorités au niveau de la sous-préfecture et la gendarmerie également, on a visité le district, les ménages affectés, et les cas de blessés, on a fait l’état des lieux.

Et il ressort pour la troisième partie parce que c’est la troisième fois que ces vents violents interviennent. Donc ça c’était hier, il y a eu 330 maisons qui ont été impactées. Imagine  que ça c’est le troisième cas c’est à dire hier.  Donc je pense que c’est un cas sérieux qu’il faut au moins prendre en compte et voir aussi l’état de la communauté. Et ensuite, l’État va faire ce qu’il y a à faire.

Comme l’a dit le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, quels que soient la distance,  le lieu et l’accessibilité, si c’est sur le territoire national, on doit intervenir », a expliqué Lancei Touré.

Au regard de la situation, le directeur de l’Agence nationale des urgences et catastrophes humanitaires, a indiqué que des mesures urgentes seront prises en tenant compte des priorités.

« La première chose à faire c’était d’abord l’évaluation.  Au-delà de ça,  on fait la priorisation pour voir les infrastructures.

Par exemple quand on  prend l’école ça peut faire au moins 446 élèves. Si on n’intervient pas, ces enfants ne pourront pas suivre les cours. Je pense que ça doit être la première priorité. Les autres en fonction de l’évaluation, nous allons intervenir dans les 72 heures qui suivent et voir ce que l’État peut apporter pour soulager les sinistrés. Il ne s’agit pas de dire que l’État va prendre cas par cas », a précisé Lancei Touré qui interpelle par ailleurs les communautés à mettre le professionnalisme dans la construction des maisons.

De son côté, le préfet, le colonel Alseny Camara,  qui s’est dit attristé par cette catastrophe   a invité les communautés à plus de solidarité entre eux en attendant l’intervention du Gouvernement.

Libreopinionguinee avec Mediaguinee

 

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