EN DIRECT – Carlos Ghosn « ne sera pas extradé s’il vient en France »

AFFAIRE – Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault-Nissan, qui attendait son procès en résidence surveillée au Japon, a fui au Liban. Il doit s’expliquer devant la presse mercredi 8 janvier.
Les autorités turques ont interpellé plusieurs personnes dans le cadre d’une enquête sur le transit par Istanbul de Carlos Ghosn dans sa fuite vers le Liban.
Selon l’agence de presse DHA, sept personnes ont été interpellées à Istanbul. Le ministère de l’Intérieur a ouvert une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles l’ancien patron de Renault-Nissan a pu transiter par un aéroport d’Istanbul avant de se rendre au Liban, a rapporté la chaîne d’information NTV.
EXTRADITION
Carlos Ghosn ne sera pas extradé s’il vient en France, a affirmé jeudi la secrétaire d’Etat française à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur BFMTV.
« Si M. Ghosn venait en France, nous n’extraderons pas M. Ghosn, parce que la France n’extradie jamais ses nationaux. Donc nous appliquons à M. Ghosn comme à Monsieur Tout le monde les mêmes règles du jeu, mais cela ne nous empêche pas de penser que M. Ghosn n’a pas à se soustraire à la justice japonaise », a-t-elle dit à propos de l’ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence.
PASSEPORTS FRANÇAIS
Carlos Ghosn, l’ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence, avait deux passeports français, dont un sur lui dans un étui fermé par un code secret, a affirmé jeudi à l’AFP une source proche du dossier, confirmant des informations de la chaîne publique japonaise NHK.