Feguifoot : Paul Put passe aux aveux

C’était déjà dans les tuyaux au regard de toutes les révélations, Amadou Diaby est suspendu de ses fonctions de vice-président de la fédération guinéenne de football, le premier V/P pour être précis. Une décision consécutive à l’audition (enfin) de Paul Put ex-sélectionneur du Syli national devant la commission d’éthique de la féguifoot
Pendant cette audition, le technicien belge a soutenu ses accusations contre Amadou Diaby dont il tenait secret le nom jusque-là. Des accusations, révèle-t-il, de corruption et de racket des joueurs et le staff dont lui-même Paul Put dont le salaire était amputé de 10% par le mis en cause
Il faut rappeler que toute cette vérité a éclaté au grand jour à la prise de parole du président de la fédération guinéenne de football au lendemain de la cuisante défaite 3-0 du Syli face aux Fennecs d’Algérie en huitièmes de finale de la CAN (remportée par l’Algérie face au Sénégal 1-0). Antonio Souaré avait accablé son coach dans sa communication sans ménage. Mais, il a fallu des sorties médiatiques des joueurs dont le capitaine Ibrahima Traoré, du désormais ex-sélectionneur du Syli national et d’autres pour avoir le portrait-robot de ce responsable du football guinéen. Le soupçon s’est alors accentué sur le premier vice-président.
Pire ! Au moment où tout le monde réclame le bilan de cette humiliante participation guinéenne à la CAN, Amadou Diaby nargue le retour Guinée en s’offrant un séjour des plus tranquilles à l’Hexagone comme si de rien n’était. Il n’en a cuire même après le retrait de la confiance par 38 des 65 membres statutaires de la féguifoot
Il reste désormais à l’ancien manager d’artistes d’ester en justice contre Paul Put pour diffamation pour laver son honneur, comme le clament ses fans. A défaut, rentrer au pays pour livrer sa part de vérité devant la commission d’éthique qui a ouvert une enquête contre lui. L’opinion veut la savoir, cette version d’Amadou afin d’assoir sa conviction qu’il y a ou pas d’autres têtes qui doivent tomber suite à ce fiasco du Syli