Ousmane Gneloy a comparu ce mercredi devant le TPI de Kaloum dans la procédure judiciaire enclenchée contre lui et sa sœur Fatou Gneloy pour des faits de diffamation et d’injures publiques à la demande de la famille Dalein.

A l’ouverture des débats sur le fond, le juge audiencier a fait lecture au prévenu des propos jugés injurieux et malsains qu’il aurait tenus à partir de son compte Facebook, à l’encontre de Cellou Dalein Diallo et de sa famille.

En réaction aux déclarations du juge, Ousmane Gneloy a reconnu avoir certes tenu certains propos malsains à l’encontre de Cellou Dalein mais il en a nié avoir insulté les parents de ce dernier.

S’il reconnaît donc certains il en a par contre nié d’autres, tout en signifiant que des faux comptes ont été créés en son nom pour dit-il ternir son image.

« Je ne nie pas les faits, je reconnais certains propos, je reconnais avoir insulté Cellou Dalein en réplique mais pas ses sœurs, ni ses enfants… Je n’ai jamais insulté ses parents biologiques. Je précise que c’est au moment de la campagne électorale que j’ai tenu ces propos (…) Depuis ma naissance, c’est la deuxième fois que je vois ces dames qui se disent être ses sœurs », a-t-il déclaré.

S’agissant des absences répétées de Fatou Gneloy à l’audience, son avocat Me Sidiki Bérété souligne qu’elle a pris le vent en poupe puisqu’elle se sentait menacer :« moi je ne peux pas prendre le risque de la faire comparaître à l’abattoir. Alors prenez la décision qui s’y est M. le président », dira-t-il.

C’est ainsi que la partie civile a exigé qu’un mandat d’arrêt soit décernée contre elle.

Ainsi, l’affaire a été renvoyée au 14 février prochain pour la communication, la diffusion et la projection de preuves. Enfin, un mandat d’amener a été décerné contre Fatou Gneloy.

A suivre…

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