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17 femmes sur 114 députés : Dr Zalikatou du RPG rend l’UFDG responsable de ce faible taux de représentativité

La Cour Constitutionnelle a validé dans la soirée du mercredi, les résultats des élections législatives du 22 mars. Ils sont au total 114 députés dont 17 femmes qui vont siéger à l’Assemblée nationale.

L’honorable Zalikatou Diallo s’est expliquée sur la faible représentativité des femmes au parlement.

Pour commencer, Mme Traoré Zalikatou Diallo s’est réjouie de la validation des résultats proclamés par l’Assemblée nationale.

Cependant, dans la nouvelle législature, les femmes sont moins représentées. Une situation que reconnaît, malheureusement, l’honorable Zalikatou Diallo de passage dans l’émission ‘’L’Actu au scanner’’ de la radio City Fm.

« Il y a eu un recul. Parce que lors de l’ancienne législature, on était 24 femmes. Au cours de la législature, deux autres nous ont rejoint à l’issue des départs. Donc, on est monté à 26 élues », rappelle-t-elle, en ajoutant : « On s’est battu pour que cela augmente. Cette fois-ci, on a voté la loi sur la parité le 2 mai 2019, mais on avait un processus à suivre, où il fallait amender le processus électoral. Ce qui n’a pas été fait parce qu’on a pas eu le temps. La loi a été adoptée mais elle n’est pas entrée en vigueur », regrette cette médecin de formation.

Sur les raisons de ce faible taux de représentativité des femmes, la députée regrette l’abstention de certains politiques.

« Nous, nous estimons par exemple, que si l’UFDG avait compéti, c’est un parti aussi à forte audience qui aurait positionné beaucoup plus de femmes. Quand vous voyez le RPG, il a progressé, parce que dans la législature passée, le parti avait 11 femmes. Et cette fois-ci, nous sommes montés à 14 femmes », précise-t-elle. Et d’enfoncer le clou : « Si l’UFDG aussi qui avait une dizaine de femmes avait compéti, cela va s’en dire qu’il y aurait eu 8 ou 9 ou même 10 femmes élues au compte de ce parti. Mais, c’est là où le bât blesse. Le RPG a progressé, mais les autres partis à faible audience, n’ont pas mis les femmes en position d’éligibilité. Si toutefois, des formations politiques à forte audience avaient compéti avec le RPG, il y aurait eu beaucoup plus de femmes », soutient la députée.

Par ailleurs, elle promet: « mais lorsque nous allons siéger, nous allons nous battre pour qu’il y ait beaucoup plus de femmes dans les bureaux de l’Assemblée nationale et à la tête des commissions », conclut Zalikatou Diallo.

Source : Objectif224

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