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Nouvelle loi sur la Ceni : du « deal » à la polémique politique

L’Assemblée nationale de la République de Guinée a adopté, jeudi 5 juillet 2018, la loi portant sur la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce qui est en soi une satisfaction de l’une des nombreuses revendications de l’opposition républicaine. Même si cette loi même est décriée par une partie de la classe politique avant même sa promulgation par le président de la République.

Contrairement à l’ancienne structure, la nouvelle nomenclature de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) comporte dix-sept membres répartis entre la mouvance, l’opposition, l’administration et la société civile.

Avant au nombre de vingt-cinq (25), le nombre des commissaires est réduit à dix-sept dont sept issus de la mouvance, sept de l’opposition, un de l’administration et deux de la société civile.

Les présidents des partis PGRP et PADES ont dénoncé le vote de cette loi par les groupes parlementaires. Selon eux, cette loi est discriminatoire dans la mesure où il y est mentionné que pour être membre de la Ceni, il faut avoir participé à deux élections majeures. Notamment la présidentielle et les législatives et avoir au moins deux députés à l’assemblée nationale.

Aujourd’hui, le RPG et l’UFDG sont soupçonnés d’avoir fait un deal pour le vote de cette loi à la majorité.

Désormais, il ne sera plus question d’appartenir à l’opposition pour espérer être dans la commission électorale nationale. Un défi lancé aux partis qui nourrissaient l’envie alors qu’ils ne remplissent pas les conditions minimales.

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