DUBRÉKA : QUATRE PRÉSUMÉS BANDITS DANS LES MAILLES DU FILET DES SERVICES DE SÉCURITÉ

Leur interpellation fait suite aux différentes attaques à main armée, suivies des assassinats et de braquages qu’ont vécus certains citoyens de la préfecture de Dubréka. Les deux derniers cas en date, ont été la mort de deux motos-taxis froidement tués par des inconnus à Tobonlon, un quartier de la commune urbaine de Dubréka.

Toute chose qui a amené les services de sécurité a retroussé les manches, afin de débusquer les malfrats dans leur retranchement. Pour ce faire, quatre présumés bandits ont épinglés par les services de sécurité du Commissariat central de la préfecture de Dubréka. Salifou Camara, Layeba Condé, Sèkouna Filando Camara et Issiaga Camara ont aussitôt été transférés devant les juridictions compétentes du pays.

Prenant la parole pour la circonstance le Commissaire central de Dubréka, Cheick Tidjane Camara a souligné qu’en espace de deux semaines que la localité du centre urbain de Dubréka a enregistré 5 cas d’attaques à main armée contre les motos taxi. Il a par la suite relevé que l’un des sérieux problèmes qu’ils ont c’est le manque criard des moyens d’équipement. Notamment les moyens de déplacement : « Dubréka étant la porte d’entrée de Conakry, quand les bandits sont traqués à Conakry, le plus souvent ils se retrouvent à Dubréka et à Coyah. Nous avons besoin que l’autorité nous dote de moyens, nous n’avons pas de véhicule d’intervention pour qu’on puisse intervenir au moment opportun les opérations », a souligné l’officier de la police.

Selon les agents de sécurité le présumé bandit Sèkouna Filando Camara serait le meneur dudit groupe de malfrats, il opérerait entre les villes de Conakry-Coyah-Dubréka : « J’ai été interpelé et jugé pour les cas de vols, je viens de finir ma peine. Mais cette fois-ci, j’ai été interpelé à la maison. Je n’ai sais pas pourquoi on m’a arrêté», dit-il.

Ibrahima Sory Camara