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CRISE POLITIQUE A BISSAU : VERS DES SANCTIONS CONTRE LES ACTEURS POLITIQUES (COMMUNIQUE)

Conakry, le 19 Janvier 2018 – Ce samedi, 20 janvier 2018, à Lomé, se tiendra une réunion extraordinaire du Conseil des Ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO, au terme du délai de 30 jours accordé par le 52è Sommet de l’organisation sous-régional (16 décembre, à Abuja) aux autorités de Guinée Bissau pour débuter l’application effective de l’Accord de Conakry.

Déjà, au lendemain de l’expiration du délai, les émissaires du Président en exercice de la CEDEAO, le Togolais Faure E. Gnassingbé, et du Médiateur de la CEDEAO, Pr Alpha Condé, Président en exercice de l’UA, étaient porteurs d’une lettre conjointe des deux Chefs d’Etat à leur homologue bissau-guinéen, José Mario Vaz.

Dans le courrier apporté par le Ministre des Affaires étrangères du Togo, Pr Robert Dussey, et le Ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de Guinée, Naby Y. Kiridi Bangoura, les Présidents Faure E. Gnassingbé et Alpha Condé ont exhorté José Mario Vaz à tout mettre en œuvre pour profiter de la démission de son Gouvernement pour nommer la personnalité consensuelle désignée à Conakry, en octobre 2016, par les parties prenantes à la crise en Guinée Bissau.

Dans un communiqué conjoint, les émissaires des deux Chefs d’Etat ont souligné qu’à « l’expiration du délai de 30 jours, aucun progrès significatif n’a été accompli dans la mise en œuvre de ces Accords. », précisant que « Par conséquent, les procédures idoines seront engagées en vue de la mise en œuvre des sanctions à l’endroit de toutes les personnes qui entravent l’application effective des dits Accords. » Décision qui sera prise ce 20 janvier, à Lomé, par les Ministres ouest-africains des Affaires étrangères, avant d’être entérinée le 27 janvier, à Addis-Abeba, par les Chefs d’Etats africains, en marge du Sommet de l’UA.

Par ailleurs, les émissaires des Présidents togolais et guinéen ont mis leur séjour à profit, les 17 et 18 janvier 2018, pour échanger avec les représentants de la communauté internationale, notamment le P5 (ONU, UA, UE, CEDEAO, CPLP), ainsi que les différents partis politiques signataires de l’Accord de Conakry.

Et, malgré le retard accusé dans sa mise en œuvre, ces rencontres ont été mises à profit pour réitérer que cet Accord meurt encore l’unique solution de sortie de crise et de stabilité en Guinée Bissau.

La Cellule de Communication du Secrétariat Général de la Présidence

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