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Amadou Diouldé Diallo, est vent débout contre Antonio Souaré : « Si ce sont ces Mauritaniens qui viennent nous battre, posez-vous la question »

Le journaliste sportif, et membre de l’AIPS (Association internationale de la presse sportive), Amadou Diouldé Diallo, s’en est vertement pris au président de la Fédération guinéenne de football, Mamadou Antonio Souaré.

Sur les ondes de la radio Espace FM, dans l’émission »Les grandes gueules » de ce vendredi 1er juin, Amadou Diouldé Diallo, cet ancien membre de ladite instance dirigeante du football guinéen, a dénoncé ce qu’il présente comme ‘’un échec total dans les démarches du président de la FEGUIFOOT, dans le but d’obtenir des résultats positifs pour notre football’’.

« Aujourd’hui, vous voyez vous-mêmes où sont les résultats. Car, c’est la Mauritanie qui vient nous battre à Conakry. Il a fallu qu’on envoie l’ancien international guinéen, Pierre Bangoura, pour aller apprendre aux Mauritaniens à jouer au Foot. Si ce sont ces Mauritaniens qui viennent nous battre, posez-vous la question. Les Juniors ont été également éliminés. Posez-vous la question. Donc, voyez l’humiliation que subit le Syli national aujourd’hui. On ne peut pas comprendre qu’une équipe nationale aille en balade jusqu’à Al Jadida, pour un regroupement. Alors qu’on n’a même pas trouvé d’adversaire de taille à cette équipe nationale. Que ce soit des clubs de second couteau marocain qui viennent, et puis après, qui se désistent … », a-t-il tancé l’actuelle Feguifoot.

Selon ce spécialiste du cuir rond, « Si on parle de binationaux qu’on peut regrouper, mais les binationaux, ils sont Guinéens et ils sont autres choses. Le mieux qu’on puisse faire pour eux, c’est de les regrouper en Guinée. Il est clair que chacun d’entre eux a, au moins, un parent de son père ou un parent de sa mère à Conakry ». A-t-il fait observer.

Amadou Diouldé Diallo, a, pour conclure, pointé le doigt sur Antonio Souaré. « C’est le président de la Fédération qui prend la décision en dernier ressort. Il faut qu’on cesse d’accuser les gens. C’est le président de la Fédération guinéenne de football, Antonio Souaré qui prend la décision de savoir si, oui ou non, le Syli va faire quelque chose », a-t-il martelé.

Avec objectif224

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