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Amadou Diallo sur l’Augmentation du prix du carburant: « Alpha Condé m’a dit qu’il n’est pas d’accord avec le premier ministre d’un tel comportement… »

Au cours d’une rencontre ce lundi, 02 juillet 2018 à la bourse du travail, l’intercentrale syndicale CNTG-USTG a manifesté son étonnement face à cette hausse du prix du carburant. Selon Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG, c’est sur les ondes des médias d’Etat qu’il a appris la nouvelle. Alors que deux jours avant, une lettre d’invitation à la primature leur avait été adressée en vue de discuter  du prix du carburant.

Pendant que le premier ministre Kassory Fofana s’oppose à toute négociation visant à diminuer le prix du carburant, Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG explique qu’après avoir fait le compte rendu de la rencontre du jeudi avec le président de la République , ce dernier n’a pas hésité à s’opposer à la décision du premier ministre. « Très honnêtement quand nous lui avons dit que son premier ministre nous a dit que le prix du carburant n’est pas à négocier, il a vite réagi négativement. Il a dit qu’il n’est pas d’accord avec le premier ministre d’un tel comportement. Il dit qu’il n’est pas d’accord, qu’il n’a jamais dit que c’est pas négociable. Il nous a chargé de rencontrer le patronat pour mieux se comprendre avec ce dernier afin que le compte rendu  lui  soit fait » a-t-il expliqué.

Poursuivant, le secrétaire général de la CNTG ajoute qu’avant toute négociation, il faudrait que le prix revienne à 8.000 GNF. « Mais qu’à cela ne tienne, nous nous sommes des exécutants, nous parlons en votre nom. Tout ce que vous aurez à définir ici, c’est ce que nous allons transporter auprès du patronat ou auprès de monsieur le Président de la République. Déjà nous avons dit que c’est trop on est pas d’accord. Mais c’est à vous de réagir pour que nous transmettions votre message. De ce pas, si vous nous envoyez vers le patronat, nous sommes prêts à y aller pour que nous en parlions. Mais la seule condition est que le prix revienne à 8.000 GNF. Il faut que le prix revienne à 8.000 parce que c’est une décision unilatérale, les syndicats n’ont pas été associés, le patronat n’a pas été associé, et c’est le tripatisme qui prévaut quand  il s’agit des discussions au niveau de l’unité.  Nous allons nous rétracter en votre nom si on est d’accord et si vous nous mandatez pour traduire votre message devant nos partenaires qui sont le gouvernement et leurs employés »  a-t-il lancé.

Kalenews

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